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Cours de Français 4ème -                                                Mme MERLIN - Le Portel 62

Derniers commentaires
19 septembre 2008

Au revoir... et à tout de suite!

Une nouvelle année a commencé avec de nouveaux élèves. Retrouvez-nous sur canalblog.com :

- http://troisieme7.canalblog.com

- http://quatrieme5.canalblog.com

- http://quatrieme8.canalblog.com

- http://cinquieme7.canalblog.com

- http://cinquieme2bis.canalblog.com

et très prochainement

- http://troisieme8.canalblog.com

Le tout étant regroupé sur ma page netvibes : http://netvibes.com/christinemerlin

Merci à tous ceux qui nous ont suivis l'année passée...

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29 juin 2008

Théâtre lundi 30/06

Les élèves de Mme Fourcroy donnent une représentation théâtrale lundi 30 juin à 10h30...
Elle nous a gentiment proposé de venir jouer notre scénette tirée du Cid... et d'assister à leur pièce et au gouter qui suivra.

Mes élèves de 4ème, toute classe confondue (3-5-6),  souhaitant participer à cette représentation (amateur(s), pas de stress!!) doivent se présenter à la salle 108 à 9h30... pour la répétition!

Merci d'être toujours motivés!
:)

23 juin 2008

Nouveau concours littéraire

Du 21 juin 2008

au 31 décembre 2008

Concours Littéraire

L’association «Signe d’Opale» organise la première édition d’un concours littéraire de nouvelles et de romans «inédits*» dédiés à la Cote d’Opale.

Cette manifestation entend promouvoir la littérature et les talents en présentant toutes créations «inédites*» d’une réelle qualité littéraire.

Ce Prix, ouvert à tous les auteurs d’expression française, a pour but de découvrir et faire découvrir la Côte d’Opale, et visera également à confronter des talents d’écrivains à d’autres venus de l’Europe.
Ne sont admis à concourir que les manuscrits «inédits*» selon deux catégories :
la nouvelle (de 10 à 30 pages, 300 mots environ par pages), et le roman ( de 100 à 300 pages, 300 mots environ par page)
Le délai d'envoi pour participer au concours littéraire est fixé au 31 décembre 2008.
La proclamation des résultats aura lieu lors du Salon de l’Ecrit qui se déroulera à Wissant, le premier week-end des vacances de printemps (17 au 19 avril 2009).

Ce Prix de « Signe d’Opale » vise à ancrer fortement les œuvres primées dans les traditions culturelles, de l’histoire et des réalités sociales du « Pays Boulonnais » et de la Cote d’Opale.

Son lancement s’ouvre par un concours d’écriture (littéraire) ouvert aux jeunes et au grand public. Les œuvres littéraires seront classées en trois catégories : les romans inédits, les nouvelles inédites et les nouvelles ou romans inédits pour la jeunesse.

* définition littéraire du mot inédit : qui n’a jamais été publié.

Organisateur : Pasquier Cognacq
Consultant senior, Diabase
Début :
Fin :
21 juin 2008 12h03
31 décembre 2008 12h03

(GMT+01:00) Bruxelles, Copenhague, Madrid, Paris

Catégorie : Arts et Culture >Littérature
Adresse : Wissant
104, Impasse du Puits - Le Bail
62250 Bazinghen (Nord-Pas-de-Calais)

Satellite

Mixte

21 juin 2008

MindMap sur Le Cid de Corneille

Merci à Marie Haeffeli, une collègue de français qui a établi ces documents avec ses élèves de quatrième et qui les a mis sur son blog  à disposition du public. Ils attendent une réaction de votre part :
   - Cliquez sur les images ci-dessous.
   - Observez-les et répondez aux questions suivantes par commentaire :

  • Pour chaque carte, dis quelle est la notion étudiée...
  • Parviens-tu facilement à lire ces "cartes"? Pourrais-tu décrire le cheminement de tes yeux (et de ton esprit) devant ces cartes?
  • Penses-tu que ce type de présentation pourrait t'aider à apprendre tes leçons?

  - Imprime ces cartes et accroche-les dans ta chambre. Les notions étudiées te serviront pour réviser le brevet l'an prochain...
figures
Les figures de style dans le Cid : cliquez ici pour la version imprimable

poetique
Le texte poétique dans le Cid : cliquez ici pour la version imprimable

16 juin 2008

Mise en scène

Les élèves de 4ème 6 présentent :

Leur mise en scène de l'acte IV, scène 3 du Cid de Corneille.

Photos à venir...

Sous moi donc cette troupe s'avance,
Et porte sur le front une mâle assurance.
Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,
Tant, à nous voir marcher avec un tel visage,
Les plus épouvantés reprenaient de courage !
J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés,
Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés ;
Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure,
Brûlant d'impatience, autour de moi demeure,
Se couche contre terre, et sans faire aucun bruit
Passe une bonne part d'une si belle nuit.
Par mon commandement la garde en fait de même,
Et se tenant cachée, aide à mon stratagème ;
Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous
L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles
Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ;
L'onde s'enfle dessous, et d'un commun effort
Les Maures et la mer montent jusques au port.
On les laisse passer ; tout leur paraît tranquille ;
andorre_andorrans_8Point de soldats au port, point aux murs de la ville.
Notre profond silence abusant leurs esprits,
Ils n'osent plus douter de nous avoir surpris ;
Ils abordent sans peur ils ancrent, ils descendent,
Et courent se livrer aux mains qui les attendent.
Nous nous levons alors, et tous en même temps
Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.
Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent ;
Ils paraissent armés, les Maures se confondent,
L'épouvante les prend à demi descendus ;
Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
Ils couraient au pillage, et rencontrent la guerre ;
Nous les pressons sur l'eau, nous les pressons sur terre,
Et nous faisons courir des ruisseaux de leur sang,
Avant qu'aucun résiste ou reprenne son rang.
Mais bientôt, malgré nous, leurs princes les rallient,
Leur courage renaît, et leurs terreurs s'oublient :
La honte de mourir sans avoir combattu
Arrête leur désordre, et leur rend leur vertu.
Contre nous de pied ferme ils tirent leurs alfanges ;
De notre sang au leur font d'horribles mélanges.
Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port,
Sont des champs de carnage où triomphe la mort.
ô combien d'actions, combien d'exploits célèbres
Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres,
Où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait,
Ne pouvait discerner où le sort inclinait !
J'allais de tous côtés encourager les nôtres,
Faire avancer les uns et soutenir les autres,
Ranger ceux qui venaient, les pousser à leur tour,
Et ne l'ai pu savoir jusques au point du jour
Mais enfin sa clarté montre notre avantage ;
Le Maure voit sa perte, et perd soudain courage :
Et voyant un renfort qui nous vient secourir,
L'ardeur de vaincre cède à la peur de mourir.
Ils gagnent leurs vaisseaux, ils en coupent les câbles,
Poussent jusques aux cieux des cris épouvantables,
Font retraite en tumulte, et sans considérer
Si leurs rois avec eux peuvent se retirer
Pour souffrir ce devoir leur frayeur est trop forte ;
Le flux les apporta, le reflux les remporte ;
Cependant que leurs rois, engagés parmi nous,
Et quelque peu des leurs, tous percés de nos coups,
Disputent vaillamment et vendent bien leur vie.
À se rendre moi-même en vain je les convie :
Le cimeterre au poing ils ne m'écoutent pas ;
Mais voyant à leurs pieds tomber tous leurs soldats,
Et que seuls désormais en vain ils se défendent,
Ils demandent le chef ; je me nomme, ils se rendent.
Je vous les envoyai tous deux en même temps ;
Et le combat cessa faute de combattants.
C'est de cette façon que pour votre service...

 

RECHERCHES

4ème6 : Jeudi matin

4ème 5 : Lundi

4ème 3 : Mercredi

1 – Dates du moyen-âge (début et fin) pour toute l'Europe.

2 – Dates d'occupation de l'Espagne par les Maures

3 – A qui Le Cid raconte-t-il son combat?

4 – Apprendre par coeur ta/tes ligne(s) + A quel moment tu dois les dire.

5 – Chercher le vocabulaire que tu ne comprends pas.

6 – Réfléchir à une mise en scène.

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16 juin 2008

Le Cid, version Inconnus

Ce qu'il ne faut pas faire!!!


LES INCONNUS Audition pour le Cid
par Sacripan

15 juin 2008

Vidéo Le Cid Acte II, scène II


LE CID - Pierre Corneille
par poesiemusique

SCENE II

  LE COMTE , DON RODRIGUE

  DON RODRIGUE : - À moi, comte, deux mots.

LE COMTE : -Parle.

DON RODRIGUE : - ôte-moi d'un doute.
  Connais-tu bien don Diègue ?

LE COMTE : - Oui.

 

DON RODRIGUE : -Parlons bas ; écoute.

  Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu,
  La vaillance et l'honneur de son temps ? le sais-tu ?

LE COMTE : - Peut-être.

 

DON RODRIGUE : -Cette ardeur que dans les yeux je porte,

  Sais-tu que c'est son sang ? le sais-tu ?

  LE COMTE : -Que m'importe ?

DON RODRIGUE : - À quatre pas d'ici je te le fais savoir.

LE COMTE : -Jeune présomptueux!

 

DON RODRIGUE : -Parle sans t'émouvoir.

  Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur   n'attend
  point le nombre des années.

  LE COMTE : -Te mesurer à moi ! qui t'a rendu si vain,
  Toi qu'on n'a jamais vu les armes à la main !

 

DON RODRIGUE : -Mes pareils à deux fois ne se font point connaître,

  Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître.

  LE COMTE : -Sais-tu bien qui je suis ?

 

DON RODRIGUE  : -Oui ; tout autre que moi

  Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d'effroi.
  Les palmes dont je vois ta tête si couverte
  Semblent porter écrit le destin de ma perte.
  J'attaque en téméraire un bras toujours vainqueur,
  Mais j'aurai trop de force, ayant assez de coeur.
  À qui venge son père il n'est rien d'impossible.
  Ton bras est invaincu, mais non pas invincible.

LE COMTE  : - Ce grand coeur qui paraît aux discours que tu tiens
  Par tes yeux, chaque jour, se découvrait aux miens ;
  Et croyant voir en toi l'honneur de la Castille,
  Mon âme avec plaisir te destinait ma fille.
  Je sais ta passion, et suis ravi de voir
  Que tous ses mouvements cèdent à ton devoir ;
  Qu'ils n'ont point affaibli cette ardeur magnanime ;
  Que ta haute vertu répond à mon estime ;
  Et que, voulant pour gendre un cavalier parfait,
  Je ne me trompais point au choix que j'avais fait.
  Mais je sens que pour toi ma pitié s'intéresse ;
  J'admire ton courage, et je plains ta jeunesse.
  Ne cherche point à faire un coup d'essai fatal ;
  Dispense ma valeur d'un combat inégal ;
  Trop peu d'honneur pour moi suivrait cette victoire :
  À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
  On te croirait toujours abattu sans effort ;
  Et j'aurais seulement le regret de ta mort.

 

DON RODRIGUE : -D'une indigne pitié ton audace est suivie :

Qui m'ose ôter l'honneur craint de m'ôter la vie !

  LE COMTE : -Retire-toi d'ici.

DON RODRIGUE : -Marchons sans discourir.

 

LE COMTE : -Es-tu si las de vivre ?

 

DON RODRIGUE : -As-tu peur de mourir ?

  LE COMTE : -Viens, tu fais ton devoir et le fils dégénère
  Qui survit un moment à l'honneur de son père.

14 juin 2008

Vidéo Le CId Acte I scène VI


CORNEILLE Le choix cornélien de Rodrigue (Le Cid)
par Vilipan

  SCENE VI

DON RODRIGUE

  Percé jusques au fond du coeur
  D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,
  Misérable vengeur d'une juste querelle,
  Et malheureux objet d'une injuste rigueur,
  Je demeure immobile, et mon âme abattue
  Cède au coup qui me tue.
  Si près de voir mon feu récompensé,ô Dieu, l'étrange   peine !
  En cet affront mon père est l'offensé,
  Et l'offenseur le père de Chimène !
  Que je sens de rudes combats !
  Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse :
  Il faut venger un père, et perdre une maîtresse.
  L'un m'anime le coeur l'autre retient mon bras.
  Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme,
  Ou de vivre en infâme,
  Des deux côtés mon mal est infini.
  ô Dieu, l'étrange peine !
  Faut-il laisser un affront impuni ?
  Faut-il punir le père de Chimène ?
  Père, maîtresse, honneur, amour
  Noble et dure contrainte, aimable tyrannie,
  Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie.
  L'un me rend malheureux, l'autre indigne du jour.
  Cher et cruel espoir d'une âme généreuse,
  Mais ensemble amoureuse,
  Digne ennemi de mon plus grand bonheur Fer qui causes ma peine,
  M'es-tu donné pour venger mon honneur ?
  M'es-tu donné pour perdre ma Chimène ?
  Il vaut mieux courir au trépas.
  Je dois à ma maîtres-se aussi bien qu'à mon père   ;
  J'attire en me vengeant sa haine et sa colère ;
  J'attire ses mépris en ne me vengeant pas.
  À mon plus doux espoir l'un me rend infidèle,
  Et l'autre indigne d'elle.
  Mon mal augmente à le vouloir guérir ;
  Tout redouble ma peine.
  Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir,
  Mourons du moins sans offenser Chimène.
  Mourir sans tirer ma raison !
  Rechercher un trépas si mortel à ma gloire !
  Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire
  D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison !
  Respecter un amour dont mon âme égarée
  Voit la perte assurée !
  N'écoutons plus ce penser suborneur,
  Qui ne sert qu'à ma peine.
  Allons, mon bon, sauvons du moins l'honneur
  Puisqu'après tout il faut perdre Chimène.
  Oui, mon esprit s'était déçu.
  Je dois tout à mon père avant qu'à ma maîtresse :
  Que je meure au combat, ou meure de tristesse,
  Je rendrai mon sang pur comme je l'ai reçu.
  Je m'accuse déjà de trop de négligence ;
  Courons à la vengeance ;
  Et tout honteux d'avoir tant balancé, Ne soyons plus en peine,
  Puisqu'aujourd'hui mon père est l'offensé,
  Si l'offenseur est père de Chimène.

14 juin 2008

Vidéo Le CId Acte I scène V


CORNEILLE Cours vole et nous venge (Le Cid)
par Vilipan

  SCENE V

 

DON DIEGUE, DON RODRIGUE


 

DON DIEGUE

  Rodrigue, as-tu du coeur ?

 

DON RODRIGUE

  Tout autre que mon père L'éprouverait sur l'heure.

 

DON DIEGUE

  Agréable colère !
  Digne ressentiment à ma douleur bien doux !
  Je reconnais mon sang à ce noble courroux ;
  Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte.
  viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ; viens me
  venger.

 

DON RODRIGUE

De quoi ?

 

DON DIEGUE

  D'un affront si cruel,
  Qu'à l'honneur de tous deux il porte un coup mortel:
  D'un soufflet. L'insolent en eût perdu la vie ;
  Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ;
  Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir,
  Je le remets au tien pour venger et punir.
  va contre un arrogant éprouver ton courage :
  Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage ;
  Meurs, ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter
  Je te donne à combattre un homme à redouter ;
  Je l'ai vu, tout couvert de sang et de poussière,
  Porter partout l'effroi dans une armée entière.
  J'ai vu par sa valeur cent escadrons rompus ;
  Et pour t'en dire encore quelque chose de plus,
  Plus que brave soldat, plus que grand capitaine, C'est...

 

DON RODRIGUE

  De grâce, achevez.

 

DON DIEGUE

  Le père de Chimène.

 

DON RODRIGUE

  Le...

  DON DIEGUE

  Ne réplique point, je connais ton amour,
  Mais qui peut vivre infâme est indigne du jour ;
  Plus l'offenseur est cher, et plus grande est l'offense.
  Enfin tu sais l'affront, et tu tiens la vengeance :
  Je ne te dis plus rien. Venge-moi, venge-toi ;
  Montre-toi digne fils d'un père tel que moi.
  Accablé des malheurs où le destin me range,
  Je vais les déplorer. Va, cours, vole, et nous venge.

14 juin 2008

Vidéo Le CId Acte I scène IV


CORNEILLE Vieillesse ennemie (Le Cid)
par Vilipan

  SCENE IV

DON DIEGUE

  ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
  N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
  Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
  Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
  Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire,
  Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
  Tant de fois affermi le trône de son roi,
  Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
  ô cruel souvenir de ma gloire passée !
  Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
  Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
  Précipice élevé d'où tombe mon honneur !
  Faut-il de votre éclat voir triompher Chimène,
  Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?
  Comte, sois de mon prince à présent gouverneur ;
  Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur ;
  Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
  Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.
  Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
  Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,
  Fer jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
  M'as servi de parade, et non pas de défense,
  Va, quitte désormais le dernier des humains,
  Passe, pour me venger en de meilleures mains.

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