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La
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Les citrouilles du diable de G. Pussey/
M. Gay. Renard Poche. Ecole des loisirs. 1981.
Contrairement
aux voeux de son père, Jean devient jongleur à la cour
du roi dont il aime la fille... Mais celle-ci doit épouser
Médicastre, médecin du souverain, un incompétent,
uniquement préoccupé de gloire...Ce charlatan sera donc
incapable de soigner la princesse lorsqu’elle sera atteinte de la
peste !
C’est alors que le diable propose de la sauver à
condition que quelqu’un passe sur un pont avec trois citrouilles
alors qu’il ne peut en supporter que deux à la fois, sinon
tous seront anéantis...Seul un jongleur habile, astucieux et
amoureux est capable d’une telle prouesse ! Le diable, selon
les termes du pacte est transformé en oie et Jean épouse
la princesse.
***
Le joueur de flûte de Hamelin de
Samivel. Cadet Castor. Flammarion. 1990. (Liste cycle 3).
Autre
légende célèbre ou combien il en coûta aux
bourgeois de Hamelin de n’avoir pas respecté le pacte conclu
avec cet étrange joueur de flûte qui les avait délivrés
des rats : il se paya en emmenant tous les enfants jusqu’au
dernier...
***
La jeune fille, le diable et le moulin d’O.
Py. Théâtre. Ecole des loisirs. 1995. (Liste cycle 3)
Il
s’agit également d’une pièce de théâtre
dans laquelle l’auteur adapte très librement le conte de
Grimm La jeune fille aux mains coupées .
Un
père pauvre et fatigué accepte, presque malgré
lui, le marché proposé par un homme rencontré
dans la forêt : lui donner ce qui se trouve derrière
son vieux moulin contre la richesse. Il pensait que c’était
un vieux pommier mais découvre que c’est sa fille qu’il a
ainsi livrée au diable ! Celle-ci se montre forte et se
dérobe au pacte, mais son père doit lui couper les
mains et elle s’enfuit. Un ange l’aide et la protège ;
elle épouse le prince et attend un enfant mais son mari part à
la guerre ... Le diable réapparaît et trompe tout le
monde, obligeant de nouveau la princesse et son fils à fuir,
avec l’aide d’un jardinier aussi bon que le chasseur de
Blanche-Neige ! Cependant, l’amour, la foi et
la constance triompheront : au bout de sept ans, le prince
pourra se remarier avec sa femme dont les mains ont repoussé
pendant la longue attente.
Un texte facile, où l’on
retrouve le combat du bien et du mal mené par des personnages
de conte réduits à leur dimension symbolique.
***
Le fantôme de l’apothicaire de L.
Garfield. Folio Junior. Gallimard. 1987.
Pour se venger de
l’apothicaire Corbett qui l’envoie livrer une potion la nuit du
nouvel an, Benjamin Partridge négocie avec un mystérieux
vieillard la mort de son maître, moyennant le quart de ses
gains durant toute sa vie. Mais le cadavre l’encombre et il obtient
qu’il soit transformé en fantôme ! Celui-ci
l’accompagne désormais et la vengeance a un goût
d’amertume...Benjamin finit par avoir pitié de ce spectre et
quand il s’aperçoit que c’était au vieillard - le
diable ?- qu’il devait livrer la potion, il la lui échange
contre la vie de Corbett qui retrouve ainsi les siens.
***
Le
diable dans une bouteille de R-L. Stevenson. Folio Junior.
Gallimard ou Fantastique Marabout.
Cette nouvelle conte les
aventures de Keawe, un homme qui achète un jour pour cinquante
dollars une bouteille qui procure tout ce que l’on souhaite !
C’est le diable qui y est enfermé et il faut, sous peine de
périr dans les flammes de l’enfer, se débarrasser de
l’objet avant de mourir. Cependant on ne peut le vendre qu’à
perte ! Keawe obtient tout ce qu’il désire puis vend la
bouteille...Mais sur le point d’épouser Kokua, il découvre
qu’il a la lèpre. Par amour pour elle, il rachète
l’objet maudit à un prix dérisoire : il est
guéri mais sait qu’il a vendu son âme. Apprenant la
vérité, sa femme tente tout pour le sauver. Après
avoir rivalisé d’amour l’un pour l’autre, ils seront
délivrés de cette bouteille par un marin ivre et
cupide...
***
La ruse du diable de K. Quenot. Les
compagnons de la peur. Albin Michel jeunesse.2000.
On retrouve les
héros habituels de la série pour une nouvelle aventure
fantastique. Thibaut et Paulo ont gagné un concours qui leur
permet de tourner un film à Cannes. Ils se réjouissent
à l’idée de voir le célèbre film muet
sauvé par Henri Langlois, Le diable à l’âme
ainsi que son remake joué par l’acteur Georges Carouge,
présent au festival. Leur vient alors l’idée de
filmer l’acteur dans tous ses déplacements et d’intituler
leur film « Aux trousses du diable ». Mais ils
ignorent que le diable a pris possession de l’acteur et ils se
retrouvent en situation difficile quand ce dernier, ami du cinéaste
russe Polkof, leur propose de tenir un rôle dans le prochain
film de celui-ci. Paulo se laisse tenter et bien qu’il ait signé
« Carouge » au lieu de son propre nom Caroge,
le malin n’en démord pas ! Heureusement, les deux amis,
aidés de leurs concurrents, Charles-Henri et Ulysse avec
lesquels ils ont fait alliance, réussissent à filmer le
diable et à l’empêcher, avec l’aide malicieuse d’un
Henri Langlois « ressuscité » de nuire,
tout en lui laissant la joie de recevoir le prix du meilleur acteur à
la place du vrai Carouge ...
Effets et jeux de mots faciles mais
plaira aux lecteurs fanatiques du genre.
***
L’abominable comte Karlstein et le pacte
avec le diable de P. Pullman/ P. Aggs. Folio Cadet.
Gallimard. 2000.
Le comte Karlstein s’occupe de ses deux nièces
orphelines, Lucy et Charlotte, qu’il a été obligé
de recueillir. Mais cet homme, en réalité nommé
Heinrich Müller, a conclu dix ans plus tôt un pacte avec
Zamiel, le diable chasseur, à qui il doit à présent
livrer une offrande corps et âme, s’il veut garder le titre
et la fortune si mal acquis, sinon c’est lui qui disparaîtra !
Les deux jeunes filles, averties par la servante Hildi, se sauvent
pour gagner un châlet où elles seront en sécurité,
mais elles se perdent et sont finalement reprises par le comte qui
s’apprête à les livrer. Heureusement, pendant ce temps
l’ancienne directrice de leur école, Miss Davenport est
arrivée avec Eliza, sa domestique, à l’auberge du
Joyeux chasseur, située non loin de là. Elles vont y
retrouver Max, ancien cocher, amoureux d’Eliza, qui, accompagné
du frère braconnier d’Hildi, va les aider à sauver
les filles ...
Zamiel, qui réclame son dû, emmènera
l’horrible comte et l’on découvrira que Max était
en fait l’héritier de la fortune Karlstein : il pourra
donc s’occuper de ses cousines avec Eliza qu’il se dépêche
d’épouser. Quant à Miss Davenport, cette aventure lui
a permis de retrouver son amoureux aux identités multiples et
quelque peu magicien ! Vous me suivez toujours ?
Absolument
rocambolesque, plein de rebondissements, à l’instar des
romans lus par les deux orphelines, ce récit humoristique est
illustré sous forme de bande dessinée, les dialogues
participant au déroulement de l’histoire.
***
La mécanique du diable de P.
Pullman/ P. Bailey. Castor Poche Flammarion. 2000.
Du même
auteur, un roman très sophistiqué présentant des
enchâssements de récits, des retours en arrière
et des interventions multiples du narrateur !
A Glockenheim,
l’apprenti horloger Karl a sombré dans la morosité et
ne partage pas, de loin, la liesse des habitants réunis à
la taverne pour écouter le récit imaginé par
Fritz. En effet, il n’a pas encore réalisé
l’automate, devant s’ajouter à l’horloge de la ville,
qui fera de lui un horloger reconnu ... Soudain, alors que Fritz
conte l’histoire du petit Florian, sorte « d’automate
vivant », de son père Otto et d’un étrange
docteur Kalménius, celui-ci en personne fait son entrée.
Epouvanté, le conteur se sauve, bientôt imité par
les clients. Mais Karl, accepte le marché que ce personnage,
qui n’est autre que le diable, lui propose : prendre
l’automate « Cœur d’airain » pour le
placer dans l’horloge. La figurine lui fait pourtant immédiatement
peur car malveillante au possible, s’animant au mot « diable »
et ne se calmant qu’au son d’une mélodie intitulée
« Les fleurs de Lapland ». Sans le vouloir la
petite Gretl, très troublée et émue par le récit
de Fritz, enclenche le mécanisme de l’automate... S’ensuit
un retour en arrière qui fait se rejoindre les deux récits
par l’arrivée de Florian à la taverne. Le petit
garçon sauve in extrémis Gretl en fredonnant l’air
magique, mais est enlevé par Karl qui décide de le
mettre dans l’horloge. Pendant que Gretl supplie Fritz d’achever
son récit, Karl, de retour à l’auberge, finit par
être terrorisé et prononce malgré lui le mot
fatal : Cœur d’airain lui transperce la gorge. Gretl comprend
tout et monte dans l’horloge où elle cherche à
réchauffer le petit prince ; elle accomplit alors la
prophétie de Kalménius : elle lui offre son cœur
« pour de bon », lui donnant ainsi
véritablement la vie.
On pourra essayer de repérer
les multiples emprunts aux contes et à la littérature
fantastique.
***
L’heureux gagnant d’H. Ben Kemoun.
Castor poche Flammarion. 1996.
Jean Trumel n’en demandait pas
tant : une nuit, un nabot vient lui annoncer qu’il va mourir
dans trois jours. Mais, bonheur suprême, il a gagné le
droit de faire absolument tout ce qu’il veut d’ici là :
tous ses vœux pourront être exaucés ! L’heureux
élu croit bien sûr à une plaisanterie, mais doit
bientôt se rendre à l’évidence : c’est
un apprenti-diable, amateur de son âme, qui lui fait cette
proposition et qui le harcèle pour obtenir son dû.
Trumel décide alors de se battre et de vivre coûte que
coûte : il a l’idée de jouer sur les décalages
horaires en prenant des avions qui lui feront remonter le temps et
passer une ligne qui empêchera l’heure de sa mort d’exister.
Poursuivi par le nabot qui veut à tout prix réussir son
examen de passage, Jean parviendra cependant à le vaincre, car
ce dernier sera puni de sa tricherie. Epuisé, notre héros
y gagne l’éternité : mais est-ce vraiment ce
qu’il cherchait ?
Récit humoristique et haletant qui
interroge sur le sens et le prix de la vie.
***
Les sept péchés du diable d’A.
Toupet. Zanzibar. Milan.1996.
Jean Poyat, dit le Bosco, est un
véritable artiste qui fabrique de magnifiques chaussures.
Hélas, un visage angélique et un cœur généreux
ne font oublier à personne que son corps est difforme !
Il s’aperçoit donc vite que l’amour qu’il porte à
Anne de Bois d’Embrun est voué aux moqueries et aux
humiliations de toutes sortes, malgré la reconnaissance
qu’elle éprouve pour lui depuis qu’il l’a tirée
d’un mauvais pas. Dans son désespoir, il invoque le diable
et celui-ci apparaît immédiatement pour lui proposer
beauté et richesse en échange de son âme. Le
cordonnier devient donc Jean de Florac en cette année 1668. Il
devra éviter de commettre les sept péchés
capitaux aux yeux du diable, à savoir bonté, loyauté,
honnêteté, etc. S’il y cède, il redeviendra
difforme et il lui faudra avaler une pilule pour retrouver la
beauté : au bout de la septième, il sera damné !
Bien entendu, le diable berne immédiatement notre ami, sous
l’apparence d’une pauvre femme qui demande la charité et
Jean doit déjà utiliser une pilule ! Il s’habitue
cependant à sa nouvelle vie, revoit Anne et surtout ceux qui
se sont tant moqués de lui : le comte Loïc de
Kermeur et le baron Charles de Santerre, dont, poussé par
Satan, il espère bien se venger. Mais Jean reste foncièrement
bon et doit consommer rapidement ses pilules. Alors qu’il vient
encore d’accomplir un acte de bonté, redevenu Le Bosco, il
assiste à la mort de son ennemi, un criminel qu’il était
pourtant décidé à sauver. Il lui reste deux
pilules : il en jette une sous les yeux du diable ébahi
et narguera le Malin jusqu’à la fin de sa vie en ne
consommant pas la dernière !
Un récit original,
mettant en scène un personnage en apparence prêt à
tout par amour, mais dont la personnalité profondément
humaine reprendra toujours le dessus. Il s’assumera donc finalement
tel qu’il est et n’en sera que plus heureux ...
***
La main du diable de J. Morressy. Castor
Poche Senior. 2001.
Au Moyen-âge, Béran, jeune
paysan, est un jour subjugué par un jongleur et rêve
d’en devenir un ... Le massacre de sa famille l’oblige à
s’enfuir et il s’entraîne jusqu’au jour où il
devient l’apprenti du jongleur Sojourne. Mais, le diable lui
propose de devenir le plus grand jongleur du monde en échange
de son âme. Déstabilisé par la mort de Sojourne,
Béran accepte et promet sa main droite s’il trahit. Le héros
connaît alors la gloire en émerveillant les seigneurs et
les grands, pourtant il commence à éprouver du remords.
Sa rencontre fortuite avec comte Osostro lui permet de se sentir
délié de son serment, car celui-ci lui a fait trancher
la main droite. Béran, soulagé, se satisfait d’une
main en bois, se marie avec Anna, une jeune veuve, maman de Solène
qu’il adopte avec plaisir. Ils ont une petite fille, Mathilde et
vivent heureux en tenant une auberge. Mais l’ex-jongleur est
rattrapé par son passé : le diable revient le
tourmenter et lui demande de trahir celles qu’il aime. Epouvanté
et craignant de céder, Béran décide de partir en
terre sainte et connaîtra de nouvelles aventures.
Au bout de
longues années, affaibli et désespéré, le
pélerin rencontrera enfin un ermite qui lui redonnera le
courage de retourner chez lui. Le malin ne renoncera jamais à
tenter Béran, mais celui-ci, de nouveau entouré des
siens et de leur affection, saura lui résister.
Récit
initiatique qui épingle les ambitions humaines tout en les
remettant à leur juste place : Béran s’est
autant floué lui-même qu’il ne l’a été
par Satan ...Une construction originale qui fait commencer le roman
par la mutilation de Béran, encore non connu du lecteur, et
dont le sens ne peut être perçu que plus tard.
***
Le fantôme des Cassegrain de
M. Grimaud. Vertige Fantastique. Hachette Jeunesse. 1994.
En
ce jour de 1812, le diable, alias Ferdinand Miladiou, décide
de se procurer une nouvelle âme bien fraîche en la
personne de Juste Cassegrain. Bien mal en point, ce jeune soldat de
l’armée napoléonienne en déroute, refuse
cependant la proposition du malin. Ce dernier sauve néanmoins
celui sur lequel il a jeté son dévolu et lui trace
désormais un destin. Cassegrain épouse en effet Julie
de Sainte Mouche, également repérée par le
diable, dont il a deux enfants, faisant ainsi de Gaétan
Grenouillet, le notaire amoureux de Julie, un jaloux furieux qui
cherchera à se venger. Miladiou, peintre de renom et jamais
soupçonné par Juste, réussit enfin à lui
extorquer les âmes des futures générations de
Cassegrain en échange du portrait de Julie. Ce dernier possède
un pouvoir maléfique et affaiblit peu à peu son modèle
dont la vie s’éteint au fur et mesure que la toile s’achève.
Néanmoins, ayant finalement démasqué le diable,
Julie prend la place du portrait et éclaire enfin son mari sur
l’affreux pacte qu’il a conclu. Il leur faudra résister et
se retenir de mourir !
Un texte facile, plein de fantaisie et
d’humour, aux rebondissements multiples.
***
Les clous de Satan de A. Berry.
Travelling. Duculot.1989.
Janou, une orpheline, vit avec sa
grand-mère. A neuf ans, elle découvre trois clous
ensorcelés lui donnant de terrifiants pouvoirs et la reliant à
ses ancêtres maudits du Moyen-Age : deux retours en
arrière, sous forme de rêves, l’informent ainsi de
l’histoire du seigneur Raoul de Villepéant et de Pierre le
sculpteur prodige, qui voulurent crucifier le diable après la
mort de Dame Evelyne...Victime de la jalousie de son institutrice,
qui ne lui pardonne pas d’être la fille de sa rivale et de
l’homme qu’elle aimait, Janou que tout le village traite bientôt
de sorcière, ne résistera au charme maléfique
des clous que grâce à ceux qui l’aiment et surtout son
ami Jacques.
***
L’étrange histoire de Peter Schlemihl
de Chamisso. Les classiques d’aujourd’hui. Livre de poche.
1995. Repris en Poche Jeunesse. Hachette. (Liste 5/4e).
Rédigé
en 1813, ce court récit à mi-chemin entre le conte et
l’allégorie fantastique, narre l’histoire de celui qui
vendit son ombre au diable et s’en repentit toute sa vie.
Le
jeune Peter arrive chez un riche parent, remarque la belle Fanny et,
sans réfléchir, accepte d’échanger son ombre
contre la bourse de Fortunatus. Hélas, un homme sans ombre
n’est plus vraiment humain et engendre la peur autour de lui ;
trahi par Rascal, son domestique, qui lui vole sa fortune et lui
volera son amour, Peter est rejeté au moment où il
allait épouser la douce Mina. Il trouve néanmoins le
courage de refuser plusieurs fois un second pacte, qui lui aurait
permis de retrouver son ombre en échange de son âme !
Il voyagera dès lors dans le monde entier, grâce à
des bottes magiques acquises par hasard, et devient une sorte de
naturaliste qui se consacre sagement à la science et à
l’humanité.
L’auteur présente ce récit
comme la confession d’un de ses anciens amis perdus de vue qui
conclut en le mettant en garde et les critiques y ont souvent perçu
une autobiographie déguisée. A réserver aux
meilleurs lecteurs en raison du style, romantisme allemand oblige !
On pourra penser à quelques titres supplémentaires qui mettent en scène le diable sans qu’il y soit pour autant question de pacte à proprement parler :
Le diable gardien de L. Murail/ F.
Moreau. Maximôme. Epigones. 1996.
Le diablotin Schmerk est
affecté à la surveillance d’un vilain père de
famille qui boit et maltraite sa fille Emilienne. Il a fort à
faire car Paillard a toujours une mauvaise action en tête, même
pas besoin de le tenter ! Jusqu’au jour où la fillette
se retrouve à la cave avec le petit démon ... Celui-ci
se laisse « séduire » par le caractère
et la détresse de cette gamine au point de lui faire cadeau
d’une pierre noire qu’elle saura utiliser pour obliger son père
à s’amender ! De ce fait, le diablotin n’a plus
qu’une seule issue : se reconvertir en devenant Schmerkounet,
ange gardien !
Le diable et la mère Pétrin de
V. Scho Carey/A. lobel. Petite bibliothèque illustrée.
Epigones. 2001.
Ce conte napolitain met en scène Mère
Pétrin, une boulangère si méchante que le diable
lui-même voulut la rencontrer ! Il en fut pour ses frais :
elle lui arracha trois vœux qu’elle utilisa contre les diablotins
et Lucifer lui-même qui, par conséquent, n’en voulut
surtout pas en enfer, lui conseillant d’en créer un
elle-même ! Mais toujours aussi pugnace, elle s’impose
au paradis où le feu de son four à pain lance encore
des éclairs !
***
Et pour conclure, Dix histoires de diable de N. Babbitt (Castor Junior. Flammarion.1985)..
Anthologies
Nouvelles
fantastiques, ed. GF, coll. Étonnants Classiques.
La
Dimension fantastique, ed. Librio (coffret de 5 volumes de
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Nouvelles
APOLLINAIRE
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A. B., Dans le confessionnal et six autres nouvelles fantastiques.
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GOGOL
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E. T., Contes fantastiques ; « L’Homme au
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